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Quand quelques élus sauvent vraiment des enfants… et que tant d’autres regardent ailleurs

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L’article d’Axel Garcia Stur que je partage ici devrait être lu par tous les élus de France. TOUS.

👉 https://www.linkedin.com/pulse/et-si-une-ville-faisait-vraiment-de-l%C3%A9ducation-un-axe-garcia-stur–2lbse/ Il arrive, parfois, qu’un article mette des mots justes sur ce que l’on vit depuis des années sur le terrain. Il concerne la politique d’Éducation Artistique et Culturelle menée à Villiers-sur-Marne et parle, sans détour, de ce que peut produire la rencontre entre une vision éducative courageuse et des élus qui ont compris que l’art n’est pas un accessoire, mais un levier vital.



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Oui, Axel et les élus de ce territoire ont compris qu’une telle politique peut, concrètement, sauver des mômes. Vraiment. Pas au sens symbolique, mais au sens humain, profond, durable. Leur engagement en faveur de l’EAC mérite d’être salué, remercié, montré en exemple.


Car la vérité est plus inconfortable : ces élus-là sont trop souvent minoritaires.


Sur le terrain, année après année, je constate combien l’orchestre, la pratique artistique collective, transforment les enfants. Ils redressent des postures intérieures, redonnent une dignité, une place, une voix. Ils retissent du lien dans les familles, recréent de la fierté là où il n’y avait parfois que du renoncement. Et pourtant, malgré toutes les preuves, malgré toutes les expériences réussies, combien d’élus continuent de ne pas comprendre, ou de faire semblant de ne pas comprendre.


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L’orchestre n’est pas une dépense de confort. Ce n’est pas une animation périphérique. C’est un outil social d’une puissance rare. C’est une école de la coopération, de l’écoute, du respect, de l’engagement. C’est un antidote à la violence, au décrochage, à l’assignation sociale. Et pourtant, il est encore trop souvent relégué au rang d’option sympathique, quand il devrait être une priorité politique.


Le drame, c’est que l’on parle sans cesse de sécurité, d’intégration, de cohésion, de jeunesse, sans jamais aller regarder sérieusement du côté des solutions qui fonctionnent réellement. À Villiers-sur-Marne, ils ont osé. Ils ont fait un choix clair. Et les enfants, les familles, tout un territoire en récoltent déjà les fruits.


À Villiers-sur-Marne, ils ont osé. Ailleurs, on temporise. On tergiverse. On enterre les projets sous lescontraintes, et pendant ce temps là, des enfants décrochent. Des jeunes se perdent. Des familles s’épuisent.


Ce que montre cet article, c’est une vérité dérangeante : quand la volonté politique est là, les miracles deviennent simplement des résultats. La vraie question n’est donc pas “Est-ce possible ?” Mais plutôt : qui aura le courage de faire comme eux ? JeanClaude Decalonne Images des dispositifs TUTTI Passeurs d'Arts




 
 
 

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