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Une musique accessible à tous... le combat des passeurs d'arts

  • Photo du rédacteur: JeanClaude Decalonne
    JeanClaude Decalonne
  • 6 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

🎶 Une musique pour tous, une société pour chacun



“Laissons les enfants jouer !“ Gustavo Dudamel
“Laissons les enfants jouer !“ Gustavo Dudamel

Dans une époque où les inégalités se creusent jusque dans les cours d’école, il devient urgent de poser la question de l’accès à l’art comme un droit fondamental, et non comme un luxe réservé aux privilégiés. La musique, plus que toute autre forme d’expression, a cette puissance unique : celle de relier les êtres humains entre eux, par-delà les mots, les origines, les barrières sociales.

Et pourtant… en France, terre de culture, combien d’enfants issus de milieux populaires grandissent sans jamais approcher un instrument, sans jamais faire l'apprentissage sérieux de la peinture, de la danse, d'un atelier d'écriture ? Combien ne savent même pas qu’ils pourraient être, eux aussi, des artistes ? Rien que dans le domaine musical, le solfège, les conservatoires, les auditions… pour beaucoup, tout cela semble appartenir à un monde lointain, réservé aux autres.

Face à cela, que faisons-nous ? On finance des rattrapages scolaires à coups de milliards. On tente de « réparer » l’échec. et on ne cesse de constater le nombre grandissant des enfants en mal-être. Mais pourquoi ne pas plutôt prévenir la fracture, en donnant à chaque enfant, dès le plus jeune âge, la possibilité de se construire dans l’harmonie ?

La musique ne juge pas. Elle accueille. Elle apprend à écouter, à respirer ensemble, à faire silence pour mieux entendre l’autre. Elle ouvre la porte à l’émotion, à l’effort partagé, à la joie profonde de créer à plusieurs. Dans un orchestre, chacun compte. L’un sans l’autre, rien ne tient, et quelle plus belle école de la vie que cela ?

Ce n’est pas un rêve naïf. C’est une réalité déjà à l’œuvre dans certains quartiers, certaines écoles, certains lieux où, contre vents et marées, des passeurs d’arts croient encore que la beauté doit appartenir à tous.

Il faut encore que la musique descende de son piédestal pour se mêler aux rires des cours d’école, aux cris des quartiers, dérange les silences lourds des foyers fermés. Il faut que des instruments passent de main en main comme des torches, illuminant des vocations insoupçonnées.

Car un enfant qui joue d’un instrument est un enfant qui entre en relation. Qui développe son attention, sa confiance, qui prend sa place dans la société.




Et parce qu’aucun projet ne rassemble autant de compétences, d’écoute mutuelle et d’énergie collective, il est temps de le dire haut et fort : “L’orchestre est le plus bel outil social que nous ayons à notre disposition“ JeanClaude Decalonne


 
 
 

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