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  • Photo du rédacteurJeanClaude Decalonne

Fabrice Colas... Nous avons tellement aimé jouer avec lui...

Dernière mise à jour : 4 août 2022


Immense tristesse en apprenant, le 29 juillet 2022, le décès de Fabrice Colas. Totalement impliqué dans toute création valorisant les pratiques orchestrales, il porta au plus haut les réalisations les plus spectaculaires comme l'ensemble Sur Mesures ou l'OJIF, mais il demeurera pour moi à jamais le premier à croire, celui qui m'a accompagné dans la grande et belle aventure des classes orchestres, encore appelées orchestres à l'école. C'était à Cergy en 2000. Fabrice était un Maestro d'une compétence hallucinante, qui se préoccupait beaucoup de la musique et des musiciens et bien peu de ce que cela pouvait rapporter !... Un héros véritable de la transmission de la musique, sensible, admirable, rare. Fabrice savait que dans les zones défavorisées, le besoin d'art et les talents étaient nombreux et que ne pas y être aurait été coupable.

JeanClaude Decalonne

Pdt de TUTTI Passeurs d'Arts


Image, une fête de la musique rue de Rome à Paris, dirigée par Fabrice Colas Son ami le musicien Benoît Menut le décrit ainsi : Chef-d'orchestre, compositeur, orchestrateur, arrangeur, enseignant, Fabrice était un musicien habité par son art, généreux, passionné, d'une culture phénoménale. Fabrice était viscéralement attaché à la transmission, et a dirigé de nombreux orchestres de jeunes élèves, en particulier au sein des conservatoires parisiens. Il était passionné par la redécouverte du patrimoine musical français, en particulier pour orchestres d'harmonie, ensembles à vents, de cuivres, et dirigeait depuis 1996 La Sirène, orchestre d'harmonie de Paris, qu'il chérissait tant, et a porté avec foi et talent. Ce grand défricheur de musique créa, comme un inventaire à la Prévert : des festivals, des saisons musicales, une fanfare sur rollers, une somme d'arrangements et d'orchestrations remarquable, l'association Paris de Vents, des pièces pleines de douceur et de malice, et certainement a suscité de nombreuses vocations. Benoît Menut poursuit... À titre personnel, je perds un grand ami, de longue date, un compagnon de route à l'humour ravageur et à la passion pour la cuisine qui faisait accepter de ne manger qu'à minuit ; une oreille bienveillante, exigeante aussi. En pensées ou en prières, merci d'accompagner son grand voyage vers l'univers infini des sons et de l'harmonie.


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