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Rêvons d'une École qui élève, qui instruit, qui épanouit !

  • Photo du rédacteur: JeanClaude Decalonne
    JeanClaude Decalonne
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

L’heure du constat – Ce qui ne fonctionne plus


Il faut oser regarder la vérité en face, sans fard, sans faux-semblants.

L’école de la République, que nous avons tant aimée, s’effondre à petit feu.


  • La France est reléguée en queue du classement PISA, malgré un des budgets par élève les plus élevés des pays de l’OCDE.

  • Les professeurs français sont parmi les plus mal rémunérés du monde développé, et souvent laissés seuls face à des injonctions contradictoires.

  • Les pratiques artistiques, qui devraient être un socle, sont absentes du quotidien scolaire.

  • L’organisation des horaires est pensée pour convenir aux adultes, non pour respecter les rythmes biologiques des enfants.

  • Les cartables pèsent trop lourd, les devoirs débordent sur la vie familiale, et l’on continue d’opposer le “travail” et le “plaisir d’apprendre” comme s’ils étaient incompatibles.

  • L’égalité des chances est une formule creuse : l’école française reproduit et aggrave les inégalités sociales.


À force de réformes superficielles, de rustines idéologiques, l’École est devenue un monstre fatigué.

Et pourtant, dans les salles de classe, dans les regards d’enfants, l’espoir est toujours là.


Notre responsabilité – Refuser le fatalisme


Je ne suis qu’un acteur parmi d’autres, mais j’ai eu la chance, à travers mon parcours personnel (créateur des classes orchestres) et mon engagement reconnu par le réseau Ashoka, de croiser des éducateurs, des chercheurs, des artistes, des militants… tous portés par une même conviction : on ne peut pas laisser l’école dériver sans réagir.


Je crois qu’il est temps de convoquer une réflexion nationale, transversale, bienveillante mais ferme. Une réflexion portée par les enseignants eux-mêmes, par les chercheurs, par les artistes, par les éducateurs, par les parents, par les enfants…

Et par celles et ceux qui, dans l’ombre, ont gardé foi en l’éducation comme chemin d’émancipation et de fraternité.


Et si une personne… changeait tout ?


Je rêve d’une école ré-humanisée, où les professeurs seraient fier·es d’exercer, respectés, formés, accompagnés.

Je rêve d’une école ouverte sur le monde, où les enfants apprendraient en créant, en jouant, en coopérant, en s’écoutant.


Et je rêve, oui, de trouver cette personne, celle qui pourrait porter ce changement avec sagesse, vision et cœur. Une femme ou un homme proche de ce métier, une figure qui comprend les rouages du système, mais aussi et surtout ce qui fait battre le cœur des enfants.

Quelqu’un capable d’unir au lieu d’opposer, de reconstruire plutôt que réformer par inertie.


Un appel à toutes les consciences

Ce texte n’est pas une plainte. C’est un appel à l’intelligence collective, à la créativité sociale, à la mobilisation joyeuse.


Parce qu’on ne peut plus laisser nos enfants grandir dans une école qui les étouffe, je crois qu’il est encore temps de tout réinventer.

 
 
 

1 comentario


Colette Mourey
Colette Mourey
il y a 6 jours

Oui, il faut absolument une réflexion de fond !

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