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  • Photo du rédacteurJeanClaude Decalonne

Souvenons nous de nos rêves...

Lors du premier confinement, nos sentiments étaient confus... En plein chaos de pensées, nous nous disions que cette épreuve infligée à la planète serait finalement salutaire. Le calme était partout, même au cœur des plus grandes villes. Les animaux sauvages étaient là, tout près ! Quelques brumes matinales nous émerveillaient pendant que les taux de pollution chutaient.


Tous les soirs, des musiciens offraient le meilleur de ce qu'ils avaient en eux comme une marque de reconnaissance vers les soignants et quelques autres à qui nous devions beaucoup. S'ajoutaient aux bons sentiments l'esprit de résilience, la certitude qu'à nous tous, nous allions changer le monde. Nous en étions persuadés, après serait mieux qu'avant, parce que nous avions compris que nous avions exagéré et qu'il fallait remettre un nouvel ordre dans nos habitudes.

Puis la deuxième vague est arrivée et là, il a bien fallu se mettre à l'évidence... Le spectre de la maladie s'était imposé partout ; il inquiétait autant ceux qui avaient peur que tout change et ceux qui avaient encore plus peur que rien ne change ! La révolution des esprits ne s'était pas vraiment installée.

Peut être que le vaccin est la bonne solution... Peut être !... Mais l'évolution véritable, je la vois dans la prise d'importance de l'art et des artistes qui, seuls, montrent les chemins des rêves et des espoirs de rencontres qui changent et enrichissent les vies. Il va bien falloir en prendre conscience au moment où les politiques ou les rois du monde ont tout raté : c'est un innocent, un enfant ou peut être un artiste qui sauvera l'humanité.



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